Réponse au commentaire du Oued
Le commentaire du Oued m'a inspiré une réflexion assez douloureuse pour mon pauvre cerveau enrhumé. J'aurai pu me contenter de lui répondre que je suis assez d'accord avec lui sur le point évoqué mais, considérant le coût anecdotique du sujet de l'article, on peut difficilement imaginer que celui ci puisse gréver le budget de la commune et avoir une quelconque influence sur d'éventuels travaux de sécurisation de la route traversant le village.
La dite sécurisation porterait principalement sur la réduction de la vitesse des véhicules motorisés entre les panneaux de la commune sur la D34, et là je rejoins complètement le Oued. Des travaux auraient du être engagés depuis des années et pourtant, à ma connaissance, il n'existe même pas un début d'étude sur le sujet. Et encore je ne parle pas de l'aménagement des trottoirs, inexistants par endroit, rendant la circulation piétonne dangereuse. Et c'est bien de ça qu'il s'agit : Le DANGER potentiel.
En effet, à Corcelles on doit avoir le "cul bordé de nouilles" car, pour ce que j'en sais, aucun accident de la circulation sévère (hormis la mort des jeunes "sous le clou" mais le contexte était particulier, fin de bal, sortie du village passée ...) n'a eu lieu depuis des décennies. Faudra t'il que la municipalité soit confrontée à un cas concret afin de s'engager sur la bonne voie ? ...
Bien sur d'autres communes du secteur ont entrepris ces aménagements (Corlier, Champdor ...) mais si cela devait arriver un beau jour à Corcelles, il faudrait réfléchir à long terme et ne pas faire pour défaire. Comme chacun le sait par chez nous, le réseau d'eau potable est obsolète. La plupart des canalisations du village sont en plomb heureusement enduites d'une bonne couche de calcaire qui nous protège d'un saturnisme certain, nombre de vannes sont défectueuses et à chaque mandat municipal on élude la question. Donc quitte à couler des tonnes de bitume, dans l'éventualité de la mise en place de ralentisseurs ou autre réhaussage de la chaussée sur des points clefs, il faudrait d'abord casser la roue pour refaire la plomberie (!). Autant dire que pendant un certain délai les désagréments seraient les mêmes qu'à Champdor ces derniers temps.
Tout ça pour dire, et là je rejoins le commentaire du Ouist, que le coût d'un aménagement sécurisé de la voirie du village ne serait pas vraiment le même que celui de l'installation de trois bancs et d'une table de pique-nique au col de Pisseloup et ne se limiterait effectivement pas à deux ralentisseurs (surtout si on prend en compte la longueur du "pays").
En tous cas, avis aux décideurs (et aussi aux électeurs), le sujet reste d'actualité en espérant que tous les administrés se sentent concernés.