Epicéa
Roi de nos forêts, ayant fait vivre nos communes confortablement à la grande époque de la marine à voile, il est impossible de sortir des sentiers battus sans le rencontrer. J’ai nommé : L’épicéa.
Les aiguilles quadrangulaires de l’épicéa sont réparties tout autour du rameau « en brosse ou écouvillon» par comparaison à celles du sapin qui sont aplaties et opposées à plat « en peigne », c’est un bon critère d’identification. Les cônes (fruits contenant les graines) de l’épicéa sont allongés et pendants. Il peut facilement atteindre 35 mètres de haut.
Cette arbre est apprécié en charpenterie pour sa robustesse et la régularité de ses futs. A une autre ère de la marine, il était utilisé dans la confection des mats de navires. A noter que traditionnellement nos voisins du Jura entourent leur fameux fromage, le Mont D’or, d’une écorce d’épicéa. Les claies servant à l’affinage du Comté sont aussi dans la tradition faites de planche d’épicéa.
Le sol sous les épicéas est constitué d’un humus assez acide limitant le boisement naturel. Des coupes dites « d’entretiens » (pratique courante dans nos forêts) des plus gros spécimens, permettent souvent une repousse spontanée, ou en tout cas la facilite.
Les forêts composées d’épicéas et de hêtres (fayard) sont souvent un bon terrain à champignon de bonne qualité gustative (pieds de mouton, giroles et trompette de la mort principalement).